Le territoire couvert par le Syndicat Mixte des Bassins Versants de la Pointe Médoc (SMBVPM) s’étend sur une région riche en biodiversité et en paysages variés, et d'une culture et de traditions bien ancrées. Situé à l’extrême pointe de la presqu’île du Médoc, ce territoire singulier est marqué par la présence d’écosystèmes d’exception et par un équilibre entre activités humaines et milieux naturels.
Le territoire du SMBV c'est :
La Pointe du Médoc se distingue par la diversité de ses milieux :
Les zones humides
Une zone humide est une zone inondée ou gorgée d'eau au moins une partie de l'année.
Ces zones ont des propriétés remarquables qui leur permettent d'assurer des fonctions essentielles comme la régulation des crues, l'épuration naturelle de l'eau et l'accueil d'une biodiversité exceptionnelle. C'est pourquoi elles doivent être protégée.
Le Médoc de par sa situation géographique et géologique est une zone très humide.
Plus de 80% du territoire de la Pointe Médoc est couvert par des zones humides, ce qui en fait un espace exceptionnel, qui doit être protégé.
Ces espaces, et notamment les marais, fertiles et riches en biodiversité, sont également utilisés pour des usages anthropiques. La protection de ces espaces doit être en équilibre avec les usages.
Les marais atlantiques sont un type de zone humide.
Les marais
Ces espaces et les habitats et biodiversité qu'ils renferment participent à la richesse écologique et à l’identité du Médoc.
17 Associations Syndicales Autorisées (ASA) de marais sont présentes sur le territoire.
En plus de ces derniers, deux marais arrière dunaires sont communaux, sur la commune de Vendays-Montalivet.
Les usages anthropiques liés à l'eau
Occupant une part importante du territoire, ils témoignent de l’histoire et des savoir-faire locaux, tout en contribuant à l’économie de la région.
Le mode d'agriculture principal dans les marais est l'élevage extensif et la fauche.
L'agriculture intensive est également présente, mais sur une part moins importante du territoire. En effet, de la céréaliculture intensive est pratiquée sur les Mattes.
C'est une chasse traditionnelle.
Elle se pratique aux anatidés, à l'affut dans une cabane donnant sur un lac de tonne.
Des fermes ostréicoles se trouvent à l'aval des cours d'eau du territoire.
Les usages doivent être en équilibre avec la protection des espaces naturels et la prévention des risques naturels.
La gestion des bassins versants de la Pointe Médoc doit répondre à des enjeux environnementaux, sociaux et économiques :
L'objectif est de permettre une eau de qualité et en quantité suffisante pour tous, tout en préservant les écosystèmes aquatiques.
Le SMBV Pointe Médoc gère un parc d'ouvrages hydrauliques permettant de réguler l'eau sur le territoire. L'équipe du syndicat manœuvre ces ouvrages au quotidien afin de réguler l'eau sur le territoire, et respecter les règlements d'eau quand il y en a.
Anticiper les effets de la montée des eaux, des périodes de sécheresse et des inondations pour protéger à la fois les milieux aquatiques, et les habitants et les infrastructures.
Le SMBV s'efforce de trouver un équilibre entre les besoins en eau des activités agricoles, ostréicoles, la pratique de la chasse et la protection de l’environnement.
Le SMBV a des missions communes avec des structures départementales, nationales et européennes afin de protéger et restaurer les espèces et habitats de la Pointe Médoc.
Il est porteur d'un Plan Pluriannuel de Gestion permettant la réalisation d'actions, notamment de restauration, protection des milieux aquatiques et de leur biodiversité associée mais aussi de sensibilisation à l'importance des zones humides et de leur protection.
Le Syndicat regroupe 23 communes du territoire, unies dans une démarche de gestion concertée des ressources naturelles.